Du retrait théorique du chlordécone…aux dérogations, ventes illégales et archives disparues, la saga judiciaire révèle une constante : le temps joue contre les victimes.
1972 : début des épandages en Martinique et Guadeloupe
1979 : classé cancérogène possible par l’OMS
1990 : retrait de la vente mais poursuite de l’utilisation grâce à des dérogations
2010 : l’INSERM confirme le lien avec le cancer de la prostate
2023 : les juges d’instruction confirment le non-lieu définitif
2025 : l’État condamné… mais se pourvoit en cassation
Tandis que la justice recule, que l’État fuit ses responsabilités, qu’aucun planteur Béké* n’ait été inquiété…
Nos terres restent polluées.
Nos corps restent contaminés.
Nos familles enterrent leurs proches.
Lilith et Chacha marchent aujourd’hui pour que cette injustice ne soit pas enterrée avec les victimes.
Ils portent le combat du COAADEP, au nom des ouvrières et ouvriers agricoles empoisonné⸱es par les pesticides.
Leur objectif : lever des fonds pour que le combat continue.
Découvrez notre infographie inédite : 50 ans de scandales, de silences et de batailles juridiques autour du chlordécone.

Aidez Lilith et Chacha à transformer cette marche en victoire pour la justice et la réparation en faisant un don sur la cagnotte du COAADEP.
* Les Békés sont les Blancs créoles descendants des colons esclavagistes . Dédommagés avec de l’argent et des terres par l’État français après l’abolition de l’esclavage, les Békés sont aujourd’hui de grands propriétaires agro-industriels. Ils ont exercé une activité de lobbying intense en faveur du chlordécone, malgré les preuves de sa toxicité.